Définition
Le e-commerce (ou commerce en ligne , vente en ligne ou à distance, parfois cybercommerce) correspond à la vente en ligne de biens ou de services ou informations ,effectués par une entreprise, un particulier, une administration, ou toute entité publique ou privée ,par l’intermédiaire des réseaux informatiques, notamment Internet à partir des différents types de terminaux (ordinateurs, tablettes, smartphones, consoles, TV connectées).
à partir des différents types de terminaux (ordinateurs, tablettes, smartphones, consoles, TV connectées).
Dans ce système e-commerce, les consommateurs peuvent passer commande directement en ligne. Cependant, la livraison du produit et le paiement peuvent s’effectuer via les méthodes traditionnelles (livraison à domicile, transfert bancaire…).
Hormis ces opérations commerciales, le client a également la possibilité de solliciter un devis, de profiter d’un service après-vente ou de bénéficier de conseils.
Dans le contexte de la définition du commerce électronique, les sites de vente sont généralement appelés « boutique ou magasin en ligne ».
Et les propriétaires de ces enseignes sont désignés comme étant des e-commerçants ou e-marchants.
Typologie du e-commerce :
Les nombreux travaux qui lui sont dédiés, mettent en lumière neuf catégories de commerce électronique selon la fonction principale des acteurs impliqués. En distinguant trois types de fonctions principales correspondant respectivement aux entreprises (business), aux consommateurs (consumer), et aux administrations (gouvernement), ces catégories du e-commerce peuvent être synthétisées dans le tableau suivant :
Vendeur/acheteur | Entreprise | consommateur | Administration |
Entreprise | B2B | B2C | B2G |
Consommateur | B | C | G |
Administration | G2B | G2C | G2G |
B2C, B2B, C
– Le B2C(business to consumers) :. Il renvoie à la vente au grand public, c’est-à-dire les transactions électroniques entre les entreprises et les particuliers. C’est le premier type du e-commerce à s’être développé comme une extension du modèle de la vente à par correspondance.
– Le B2B (business to business): renvoie aux transactions interentreprises. Il résulte soit d’accords bilatéraux entre deux partenaires commerciaux qui décident de s’échanger leurs informations via des médias électroniques, soit de services fournis par des prestataires spécialisés. Ces derniers offrent en général des prestations ciblées destinées à un secteur d’activité ou une industrie.
– Le C(consumer to consumer) : renvoie aux systèmes destinés à supporter les échanges de particulier à particuliers. On y trouve des services qui reproduisent le principe des petites annonces. L’interactivité de l’Internet a conduit à mettre au point de véritables marchés électroniques reposant sur le principe des enchères dont eBay constitue l’archétype. Les consommateurs peuvent échanger un large éventail de biens et de services entre eux à travers des sites considérés comme des marchés d’enchères virtuels.
B, G2B, G et le B2G
– Le B(consumer to business) : est un modèle dans lequel les consommateurs (les particuliers) sont au service de l’entreprise en apportant un produit ou une prestation, et non le contraire comme c’est le cas traditionnellement. Ce modèle représente une tentative de renversement de la logique des rapports entre demande et offre. Son principe de base est de s’appuyer aux réseaux électroniques pour consolider la demande des particuliers et mettre en concurrence les offreurs.
– Le G2B(gouvernment to business)et G2C(gouvernment to consumers) : renvoient aux systèmes destinés à assurer les échanges entre les administrations d’un côté, et les entreprises et consommateurs de l’autre.Dans le premier cas, on peut songer aux marchés publics alors que dans le second, il s’agit davantage de la délivrance d’actes administratifs.
-Le G et B2G : lorsque le système assure des flux d’échanges commerciaux de sens inverse entre les même acteurs précédents, on a respectivement affaire au B2G et au G.Le système qui permet aux entreprises d’effectuer leurs déclarations douanières en ligne est une illustration du B2G ; alors que la déclaration d’impôts en ligne par les particuliers illustre le G.
Histoire :
L’évolution du e-commerce est liée à la répartition et à l’évolution d’Internet au fil du temps.
L’absence des règles et d’une autorité centrale a freiné le développement d’activités commerciales sur ce réseau. La notion de Nétiquette est alors née : est une règle informelle, puis une charte qui définit les règles de conduite et de politesse recommandées sur les premiers médias de communication mis à disposition par Internet. Il s’agit de tentatives de formalisation d’un certain contrat social pour l’Internet.
D’autres freins existaient alors : la langue utilisée au début d’Internet (exclusivement l’anglais) et l’ergonomie et le graphisme utilisés, souvent bien peu adaptables à des activités de ventes.
C’est au cours des années 90 qu’Internet commence à envahir petit à petit notre quotidien pour ne plus être réservé seulement aux usages professionnels. Le commerce en ligne commence alors à se mettre en place.
les principales dates-clés à retenir :
- 1979: Michael Aldrich invente la transaction en ligne
- 1981: Citibank lance les premiers services bancaires
- 1981: Première transaction B2B au Royaume-Uni
- 1991: The National Science Foundation autorise le web commercial
- 1992: Charles M. Stack fonde la première librairie en ligne (Book Stacks Unlimited) et crée le site com
- 1994: Phil Brandenberger effectue la première transaction en ligne entièrement sécuriséepar un logiciel de cryptage (un album de l’artiste Sting coûté 12,48$)
- 1994: Pizza Hut lance le premier système de commande et de paiement en ligne
- 1995: Amazon, Ebay et Dell ouvrent leur site
- 1997: Naissance du commerce mobile (les Finlandais inventent l’m-commerce. En envoyant un SMS, ils achètent leurs canettes depuis un distributeur de Coca-Cola connecté)
- 1998: Lancement de PayPal, grâce à la fusion entre Cofinity et X.COM
- 2001: Naissance d’ITunes Store
- 2003: Google lance Google AdWords
- 2006: Apparition de Google Checkout
- 2008: Lancement de Groupon
- 2008: Apparition de Magento pour faciliter la création des boutiques en ligne
E-commerce au Maroc
Le e-commerce au Maroc connait une dynamique réelle, mais les chiffres avancés . A l’occasion de l’organisation, des Journées nationales du Consommateur, le président de la Fédération nationale du E-commerce du Maroc (FNEM), El Amine Serhani, a livré les derniers chiffres. Au total, le secteur a enregistré 2,1 millions d’opérations en 2015, d’une valeur totale de 1,33 milliard de dirhams. Des chiffres nettement supérieurs à ceux de 2012, où était constaté 1,5 millions de transactions, pour un montant brassé de 743 millions de dirhams.
Le E-Commerce gagne de plus en plus des parts de marché et n’arrête pas d’évoluer afin de s’adapter aux besoins modernes.
Et dire que tout a commencé … avec un CD de Sting et des cannettes de Coca-Cola !